Serinette vers 1776
Ce petit orgue, fabriqué à Mirecourt dans les Vosges, est utilisé dans les salons aristocratiques dès le XVIIe siècle, pour apprendre à chanter aux oiseaux des Isles Canaries, les serins, d’où son nom et le verbe seriner.
Il est facile d’accéder aux différents organes de l’instrument, entièrement démontable. La conception est des plus simples : c’est d’ailleurs cette simplicité qui en fait tout le charme. L’examen révèle un condensé de la facture d’orgue classique. D’ailleurs, n’a-t-elle pas été illustrée dans l’ouvrage encyclopédique de Dom Bedos de Celles : « l’Art du Facteur d’Orgues ».
Le cylindre repose sur un support mobile, ce qui lui permet de se translater pour jouer l’une après l’autre les huit mélodies piquées au moyen de goupilles et d’agrafes ; et surtout d’être interchangeable.
Ainsi sont notés des airs, certes simplifiés, mais suffisamment populaires pour être reconnus de tous.
Dimensions : H 30 x L 20 x P 15