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Notices biographiques

de quelques Facteurs de Boites à Musique

 

 

Est-ce parmi les Instruments de Musique, dans la Bijouterie, dans la Mécanique, dans l’Horlogerie que je dois placer la fabrication de ces pièces compliquées, où sous des volumes et des formes variées, l’Art est parvenu à produire des sons mélodieux par des mécanismes analogues à ceux des montres.
M. de CAUDOLLE, Extrait du Rapport sur les produits de l’Industrie Genevoise, 1828.

 

 

FAVRE Antoine Salomon

Genevois, il est le premier dès 1796, à entrevoir l'intérêt musical des lames vibrantes aux montres de poche. Ce qui est un gain de place par rapport aux carillons et autres instruments automatiques déjà utilisés aux siècles précédents.

 

BREMOND

Grande famille genevoise à qui l’on doit une production de grande qualité.

 

NICOLE François

En 1827, il invente l’étouffoir, ce qui améliore les possibilités de répétition des notes depuis la même lame. D’abord en parchemin, puis en plume d’oie et enfin en acier ressort (spiraux).

 

LECOULTRE François

En 1814, il réalise le premier clavier d'une seule pièce. En 1822, il ajoute des masselottes de plomb aux lames basses pour améliorer le rendu des basses.

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BRUGUIER Charles & Jacques

Famille d’automaticiens, spécialisés dans les oiseaux chanteurs dès le début du XIXe siècle, à la suite de Jaquet-Droz, Rochat... Vraisemblablement, Jacques serait le gendre de Charles Abraham.

 

PIGUET Isaac (par la suite associé à Meylan)

En 1802 il construit un petit jeu de musique composé de cinq tons. En 1809 il livre à Napoléon Ier des tabatières à musique pour récompenser ses généraux.

 

MEYLAN Philippe (par la suite associé à Piguet)

Initiateur des musiques à plateau, particulièrement adaptées aux montres et autres bijoux de poche.

 

BONTEMS Blaise & Lucien

Famille d’automaticiens, spécialisés dans les oiseaux chanteurs au milieu du XIXe siècle, jusqu’à la première guerre mondiale.

 

CUENDET Jules

Industriel de Sainte Croix comme Thorens et Ullmann, il produit de petits mouvements à insérer dans les articles de la maison.

 

L’EPEE Auguste

Cet horloger français, connu pour ses pendules d’officier, développe tout au long du XIXe siècle (1830-1914), une production originale de cartels à musique depuis ses ateliers de Sainte-Suzanne-de-Montbéliard.

 

PAILLARD

Après une activité artisanale, Il crée la première ligne de production industrialisée à Sainte Croix (Suisse) en 1875. Cela rompt avec l’usage des fabrications à domicile, traditionnelle dans les campagnes pendant l’hiver.

 

ALIBERT François

Horloger parisien installé rue Jean Jacques Rousseau de 1812 à 1830, il utilise très tôt les musiques genevoises (principalement M.Bordier) puis de Ste Croix pour agrémenter ses propres productions de pendules de cheminée.

 

DUPIN

Artisan utilisant surtout des ébauches de L’Epée, remarquable pour ses arrangements.

 

REBICEK (RZEBISTCHEK)

Fabricant tchèque installé à Prague. Concurrence les productions de Ste Croix avec des mouvements de conception primitive, mais avec de très bon arrangements musicaux. L’orthographe de son nom évolue suivant les époques.

 

BORDIER M.

Réalise dans la première moitié du XIXe siècle de superbes tabatières à musique qui équipent souvent les pendules des horlogers parisiens.

 

THORENS

Industriel de Sainte Croix comme Cuendet et Ullmann, il produit de petits mouvements pour les articles de la maison et évolue même vers le phonographe.

 

 

 

 

 

 

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